Mois : octobre 2011

UN COEUR À LA FOIS

Le quaker John Woolman était un prédicateur itinérant qui a livré sa campagne personnelle afin que l’esclavage soit aboli en Amérique coloniale. Woolman a rencontré des propriétaires d’esclaves pour leur parler de l’injustice qu’il y avait dans le fait de posséder des êtres humains comme on possède des biens matériels. Même si Woolman n’a pas complètement éradiqué l’esclavage, il est parvenu à convaincre plusieurs maîtres de rendre leur liberté à leurs esclaves. Il devait sa réussite à ses efforts de persuasion individuels et personnels.

MES ONGLES OU SA MAIN ?

Les temps difficiles risquent de changer notre perspective du tout au tout. Je me le suis rappelé en discutant dernièrement avec une personne ayant vécu elle aussi un deuil – un parent qui, comme Sue et moi, a perdu son adolescente, morte de manière soudaine et inattendue.

INVESTIR DANS L’AVENIR

Jason Bohn était collégien lorsqu’il a fait un trou en un qui lui a rapporté un million de dollars. Même si d’autres auraient peut-être dilapidé cet argent, Bohn a suivi son plan. Voulant devenir golfeur professionnel, il s’est servi de cet argent comme d’un fonds de vie et de formation afin d’améliorer ses performances au golf. Cette somme est devenue un investissement dans son avenir – un investissement qui lui a rapporté gros lorsqu’il a remporté l’Open B. C. du PGA Tour de 2005. La décision de Bohn d’investir dans son avenir au lieu de vivre pour l’instant présent a été des plus sages.

PAPA N’A PAS DIT « OH! »

J’ai un ami qui travaillait à sa paperasserie dans son bureau chez lui un soir. Pendant ce temps, sa fillette d’environ 4 ans à l’époque jouait autour de son bureau, bricolait, déplaçait des objets, ouvrait des tiroirs et faisait beaucoup de bruit.

LE CARACTÈRE AU JEU

Un entraîneur de football collégial du Bronx (New York) a bâti son équipe en fonction de bonnes qualités à posséder. Au lieu de porter leur nom, les maillots des joueurs du Maritime College portaient au dos des mots comme famille, respect, rendre des comptes et caractère. Avant chaque match, l’entraîneur Clayton Kendrick-Holmes rappelait à son équipe la nécessité de jouer sur le terrain en fonction de ces principes.

LA RÈGLE DE WOODEN

Le légendaire entraîneur de basketball de l’UCLA John Wooden a créé une règle intéressante. Chaque fois que l’un de ses joueurs marquait un panier, il devait souligner l’apport de celui qui l’y avait aidé. Lorsque Wooden entraînait des lycéens, l’un d’eux lui a demandé : « Entraîneur John, ça ne prendra pas trop de temps ? » Il lui a répondu : « Je ne vous demande pas d’aller vous jeter dans ses bras. Un hochement de tête suffira. »

UNE DETTE DE GRATITUDE

Dave Randlett était de ceux dont je pouvais dire : « Grâce à lui, ma vie ne sera jamais plus la même. » Dave, qui est allé au ciel en octobre 2010, est devenu un mentor pour moi lorsque je suis devenu disciple de Jésus durant mes études collégiales. Il a non seulement investi du temps en moi, mais il a également couru des risques en me donnant l’occasion d’apprendre et de grandir dans le ministère. Dieu s’est servi de Dave pour me donner l’occasion d’être un prédicateur étudiant et de voyager avec une équipe de musiciens du collège. Résultat : il a contribué à me façonner et à me préparer en vue d’une vie consacrée à l’enseignement de la Parole de Dieu. Je suis heureux d’avoir eu plusieurs occasions de lui exprimer ma gratitude.

NOTRE MARCHE

Une émission de télévision que j’aime regarder comporte un segment intitulé « Ambush Makeover ». Deux femmes sont choisies pour passer 3 heures à se faire pomponner en actualisant leur coiffure, leur maquillage et leur garde-robe. La transformation est souvent frappante. Lorsque les femmes sortent de derrière le rideau, l’auditoire en a le souffle coupé. Amis et proches se mettent parfois à pleurer. Après tout cela, la personne ayant un nouveau look a enfin la possibilité de se voir. Certaines sont tellement ahuries qu’elles se fixent du regard dans le miroir comme si elles cherchaient la preuve qu’elles sont bien la personne s’y reflétant.

TROP OCCUPÉ POUR CONNAÎTRE DIEU ?

Un jour, tandis que j’attendais de monter à bord d’un avion, un inconnu m’ayant entendu dire que j’étais aumônier s’est mis à me raconter sa vie avant de rencontrer Christ. Il a dit qu’elle avait été marquée par « le péché et l’égocentrisme. Puis, j’ai rencontré Jésus. »

VIDÉS DE TOUTE NOTRE FORCE

Lorsque j’étais adolescent, mon père et moi sommes souvent allés ensemble en voyage de chasse et de pêche. J’en garde pour la plupart de bons souvenirs, mais une expédition de pêche a frisé la catastrophe. Nous avions établi notre campement dans un endroit éloigné au sommet d’une haute colline. Puis, papa et moi avons descendu la montagne à pied pour aller pêcher dans un ruisseau. Après une longue journée passée à pêcher sous un soleil de plomb, l’heure était venue de retourner au campement. Par contre, tandis que nous amorcions le chemin du retour, papa s’est mis à pâlir. Étourdi et pris de nausées, il n’avait presque plus de force.